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jeudi 26 octobre 2023

Les Arbres et Arbustes de Céline et Rudolf M., esprit de compensation carbone et de biodiversité : Le Douaire


 Les Arbres et Arbustes 

De Céline et Rudolf M.

💚


C'est dans un esprit de compensation carbone, au départ, puis d'un acte écologique, logique, Humain, que Céline et Rudolf ont fait le choix de participer, autant que faire se peu, à diminuer l'impact humain.

Ainsi, participer à cet enjeu du vivant, anticiper et freiner le réchauffement climatique et l'impacte humain sur la planète bleue.
Des petits gestes visibles et plausibles, qui valent bien mieux que des grands discours résignés. 

Il y a dans l'idée de la compensation carbone à prendre et à laisser :
 ces champs d'arbres cousins des champs de maïs, ou de blé, sur une base d'uniformité, 
vide de vie finalement.

Et puis cette autre idée, quelques arbres bien plantés, bien disposés, bien choisis qui en grandissant participeront non pas seulement à une consommation carbone et de photosynthèse mais aussi à la faune, la flore, l'environnement dans son ensemble, 
c'est cette logique qui s'inscrit dans une symbiose Humain, Nature.

Suivons ensemble l'aventure et le développement des "bébés arbres" de Céline et Rudolf.




Apres bien des péripéties, les bébés arbres arrivent enfin après un long voyage de plus d'une semaine, qui a fait douté de leur santé à l'arrivée. 
Surtout qu'il s'agissait d'un voyage loin de celui que l'on peut avoir depuis le bec d'une cigogne. 

Arrivés depuis les pépinières Naudet où ils sont nés, ils sont en forme et après un séjour dans un bac d'eau pour se ravifier et ravigoter, les voila prêts pour s'installer sur le Douaire.

Céline et Rudolf ont choisi des essences en fonction de leurs affinités mais aussi du lieu de plantation (Grand Est) à savoir des arbres adaptés à ce climat et ce sol.

✅ Les pépinières Naudet  s'inscrivent également dans une logique écologique et de compensation carbone et sont un acteur fort et ambitieux dans le secteur des pépinières, l'esprit de l'action commence dès ce stade, c'est pourquoi ils ont choisi ce pépiniériste. 
👇

Photo JUIN 2023
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Le Chèvrefeuille des haies ou 
Chèvrefeuille à balais  Lonicera xylosteum  Le Douaire.


Le Chèvrefeuille des haies ou Chèvrefeuille à balais (Lonicera xylosteum) est un  petit arbuste de maximum 1 à 3 mètres sa floraison en mai juin suivi de ses baies en feront bien des heureux.
Il est situé à l'entrée du Douaire ses amis proches :
 un lilas et des spirées. 
💧

Photo Juin 2023

Noisetier commun (corylus avellana) le Douaire


Un noisetier commun (corylus avellana), un classique de 6m environ : il y a ses noisettes 🌰 mais surtout sa floraison mellifère en fin d'hiver qui ravivera bien des butineurs sur cette période de disette.

Il est installé sur la ligne des cormiers, ses proches compagnons de vie.


💦

Photo Juin 2023
Prunier mirobolan ( Prunus cerasifera), le Douaire.


Un prunier mirobolan ( Prunus cerasifera), c'est la base du porte greffe de bien des pruniers et autres mirabelliers, appelé aussi prunier sauvage, ou à souvenir :  prune des moissons, car ses petits fruits de couleur jaune à violacé sur le même arbre arrivent au début des premières moissons. 
Adulte il peut faire jusqu'à 8m. 
Il est à coté du noisetier et des cormiers, ses compagnons de route.
🌱

Photo Juin 2023
pommier sauvage (Malus sylvestris) : le Douaire Lahayville.


Ce pommier sauvage (Malus sylvestris) rappellera à bien des pommiers du verger leurs origines de sa hauteur adule de 5 à 6M.
 Ses fruits sont à réserver aux oiseaux et autres complices ou pour une confiture ou gelée.
 Il est situé près du jardinage, à proximité d'un cornouiller sanguin. 
🌳

Photo JUIN 2023
Je suis un chêne vert de mon nom  "Quercus ilex" le Douaire.


Je suis un chêne vert de mon nom  "Quercus ilex", on m'appelle aussi chêne faux houx de par la particularité de mes feuilles, avec un peu de chance je pourrais même donner des truffes... 
Mon feuillage est persistant ce qui me fait une particularité de mes cousins chênes, je suis plus originaire du Sud, mais le réchauffement climatique me permet de m'adapter plus au Nord. Grand, je pourrais faire jusqu'à 20 mètres et vivre jusqu'à 600 ans, un grand monsieur 😉, le chêne.

Je me trouve près de "la mare du BA" du Douaire, non loin des ruches,
 avec beaucoup de place pour grandir. 

🍀

Photo Juin 2023

Chêne chevelu,Chêne lombard,Chêne de Bourgogne

Quercus cerris le Douaire, Lahayille.

Je suis un chêne chevelu, lombard, de Bourgogne au choix ou simplement "Quercus cerris", vous me voyez bien beau avec en fond un grand chêne pédonculé.
Mes bourgeons sont poilus c'est dire... 
Je pousse jusqu'à 30M, de belle couleur pourpre à l'automne, je ne suis pas ravi du calcaire, nous verrons bien. 
Vous me trouverez sur le bas du Douaire non loin d'un peuplier argenté et d'un sapin.
🐣

Photo JUIN 2023
Tilleul à petites feuilles ou tilleul des bois "Tilia cordata" :
 Le Douaire Lahayville.


Tilleul à petites feuilles ou tilleul des bois "
Tilia cordata", il est majestueux du haut de ses 30M à maturité, c'est, avec le chêne, un véritable gîte et couvert pour la faune.
Mellifères,  ses fleurs n'ont plus de secrets à qui veut tisane et zenitude, elles arriveront en mai-juin.
Il se trouve près d'un arbre à savon (savonnier) et d'un arbre de fer (parrotie de perse).
🌿

Photo JUIN 2023
Je suis un chêne rouvre "Quercus petraea", ou chêne sessile : Le Douaire.


Je suis un chêne rouvre "Quercus petraea", ou chêne sessile, vous me trouverez plus souvent dans les bois, mais là je vais pouvoir donner de ma splendeur en pleine campagne.
Je me situe en bas du verger conservatoire de quoi avoir bien des discutions avec les fruitiers. 

🍁

Photo Juin 2023
le chêne pédonculé "Quercus robur" : Le Douaire


Et me voici, c'est moi le chêne pédonculé "Quercus robur", je ne suis pas seul sur le Douaire j'ai déjà beaucoup de frères et surtout un grand chêne pédonculé de plus de 200 ans, notre grand sage, comme je l'appel déjà, bien qu'il soit encore dans sa jeunesse.
 Contrairement à mon cousin sessile, vous me trouverez plus en campagne.

Je suis situé non loin de la grande haie coupe vent, avec un saule pleureur et des cyprès de Leyland pour compagnie.

🍂


Photo JUIN 2023
Chêne pubescent,  hêne blanc ou de Provence(Quercus pubescens) -
le Douaire Lahayville

Et c'est moi le dernier, des chênes, un chêne pubescent (Quercus pubescens), je dois mon nom à mes feuilles qui ont des poils courts et mous.
 Je suis bien habitué à la sécheresse, ça tombe bien avec ce qui m'attend. 
On m'appel aussi chêne blanc ou de Provence, un peu plus petit que mes compères, j'arrive quand même à 15-20m de haut.

Je me trouve dans une des lignes du verger, à distance bien choisi entre un pommier et un quetschier jaune. 
🍎
Photo JUIN 2023

💬
Photo en cours 


Je suis un figuier Violette de Sollies (Ficus carica), plutôt habitué du Sud, je suis quand même rustique jusqu'à -15 degrés.
 J'ai d'autres cousins sur le Douaire, des figuiers Brown de Turkey.
 Comme je suis assez frileux et je n'aime pas le vent, je me trouve à l'abris sur le coté des toilettes sèches, orienté vers le Sud, c'est mieux pour moi 😀
Céline et Rudolf ont pensé à moi pour rajouté un coté Montpellier et Sud à mes collègues.
🌲



Photo JUIN 2023

💬
Photo en cours 


Prunellier, épine noire (Prunus Spinosa), oui avec les fameuses prunelles qui sèchent la bouche quand on les mangent avant les premières gelées.  
Petit arbrisseau sauvage il est indispensable des haies, fleurs printanières et fruits d'hiver, un véritable garde-manger hivernal...

Avec ses épines, il est également un refuge pour les oiseaux qui y trouvent une protection contre les prédateurs notamment pour y faire leurs nids.


 Les Arbres et Arbustes de Céline et Rudolf M.,
esprit de compensation carbone et biodiversité : Le Douaire, Lahayville.


A bientôt pour de nouvelles photos, quand on grandit...

Vous faites maintenant partie de l'aventure.


Le Douaire, Île de Vivre.



Le Douaire...10.2023

mercredi 9 novembre 2011

Faut-il planter à la Ste Catherine ?, le dicton de la Sainte Catherine, Que faire à la Sainte Catherine ? recette....



Faut-il planter à la Ste Catherine ?

 

la Sainte-Catherine, Tout bois prend racines."

 

 

"A la Sainte Catherine, tout bois prend racine" dit un dicton bien connu des jardiniers. De là à planter tout et n'importe quoi, qu'il vente ou qu'il neige, pourvu que le calendrier affiche la date du 25 novembre... il y a un pas qu'il vaut mieux ne pas franchir !
Le diction de la Sainte Catherine, vrai ou pas ?
mon arbre : Le Douaire.

Le dicton

 

La sagesse des Anciens, encore faut il savoir la décrypter! Si la période de la fin novembre est incontestablement favorable aux plantations, ce que nos ancêtres jardiniers entendaient pas "tout bois prend racine", c'est que le bouturage des arbres et arbustes avait alors de bonnes chances de réussite ! Le temps a déformé la compréhension de ce dicton...

Le bon moment

 

Alors, si la fin novembre est favorable à la mise en place des arbres et arbustes à racine nues, c'est également le cas des autres semaines de l'hiver, avant le départ printanier.
Mieux vaut se concentrer sur les conditions climatiques, et la nature de votre sol, pour déterminer le meilleur moment, et garantir au mieux vos chances de succès.
Il faut ici rappeler que les arbustes vendus en containers peuvent être plantés quasiment toute l'année (mieux vaut éviter l'été, cependant), moyennant un arrosage approprié.

Conditions atmosphériques

 

A la base, il convient d'observer le temps. Les plantations ne doivent s'envisager que si la période exclut les gelées. En effet, une mise en place réussie impose un arrosage copieux, qui s'accomode mal de températures trop basses la nuit suivante...
Ensuite, procédez de préférence un jour où il ne pleut pas (le travail de la terre est facilité et le trou de plantation n'est pas rempli d'eau...), et où le vent n'est pas trop fort.
Dans la mesure du possible, ouvrez les trous de plantation des gros sujets avec 2 à 3 semaines d'avance : cela favorise la reprise.

Sol léger

 

Si votre sol est léger, bien drainé, les plantes ne souffriront pas de l'excés d'humidité en hiver, et craignent moins le gel du fait que l'eau ne stagne pas au niveau des racines.
Vous pouvez planter vos arbres en novembre-décembre. Cela leur laissera le temps de s'enraciner convenablement avant l'été et ils résisteront d'autant mieux à la sècheresse.

 

Sol lourd

 

Si votre sol est lourd (ie. argileux, compact), deux possibilités :

Petits végétaux

Vous avez la possibilité de corriger la structure du terrain. Ajoutez du sable, voire un peu de gravier : vous allégerez le sol et aurez ainsi la possibilité de planter tout l'hiver.

Gros sujets et sujets fragiles

Pour les grands arbustes ou les plantes fragiles, mieux vaut être prudent. Une bonne gelée sur une terre argileuse détrempée s'avère redoutable. Attendez plutôt le début du mois de mars, en protégeant le pied le cas échéant.
Au final, tout est plutôt affaire d'observation et d'habitude que de strict respect du calendrier. Comme un retour à la sagesse des anciens, en somme...

Même si la sainte Catherine n'est pas que la meilleure période pour planter les arbres à racines nus :
petit rappel en image de plantation : Mon arbre, Le Douaire.


Les + + +  du Douaire.

Conseil d'achat
  • Si vous plantez tard dans la saison, surveillez l'état de la plante que vous achetez. Racines, branches et bourgeons peuvent avoir souffert du stockage.
  • Quand vous achetez des sujets en container, n'hésitez-pas à attendre des conditions absolument favorables à la plantation : ils sont aussi bien à attendre chez vous qu'à la pépinière !
  •  
Alors que faire ?

Le Sainte Catherine serait le jour idéal pour faire
vos principales boutures : Le Douaire Lahayville.




Quand arrive l'automne, nombre de jardiniers délaissent de plus en plus leur jardin, chassés souvent par la météo grise et humide. C'est pourtant une saison importante pour multiplier un grand nombre d'arbres et d'arbustes, aussi bien ornementaux que fruitiers. Cassissiers, figuiers, groseilliers, noisetiers, vignes, forsythias, spirées, weigélias et bien d'autres encore se bouturent plus ou moins facilement en automne, tant que le sol n'est pas gelé.

La technique de bouturage à cette saison est simple : il suffit de prélever des fragments de rameaux bien aoûté (la tige doit avoir l'aspect du bois) d'un diamètre d'un crayon et d'une longueur d'environ 20 à 30 cm. Hormis pour les boutures d'extrémités de tiges, faciles à reconnaître, il est préférable de prendre l'habitude de couper en biseau la base des autres boutures et de sectionner leur partie supérieure à l'horizontale. Vous repérerez plus facilement le bon sens pour les planter, une bouture étant mise en terre dans le mauvais sens ayant fort peu de chance de repartir.

Vous devez installer vos boutures dans un endroit ombragé du jardin, soit en pleine terre, soit dans un bac assez profond. Dans les régions à hiver rude, faites vos boutures sous un châssis que vous laisserez ouvert tant que les froids ne sont pas trop intenses. La terre doit être bien nettoyée et ameublie au préalable. À l'aide d'un tuteur en bambou ou d'une tige de fer, creusez autant de trous que de boutures à piquer. Les trous doivent être assez profonds pour permettre d'enfoncer les tiges à moitié ou jusqu'aux deux tiers de leur longueur. Certains les disposent à la queue leu leu dans un même sillon (photo ci-dessus), d'autres préfèrent les regrouper par espèce en petits fagots enfouis tels quels. La reprise est bonne dans tous les cas.

Terminer votre bouturage en étiquetant chaque espèce et variété bouturée. Arrosez pour que la terre adhère bien aux rameaux.

Pendant l'hiver, l'arrosage n'est nécessaire qu'en cas de sécheresse prolongée et surtout pour les boutures mises en pot. Les signes de reprise des boutures se manifestent en fin d'hiver ou au début du printemps, quand les premières feuilles apparaissent. Il n'est pas rare de voir aussi quelques fleurs sur les boutures de forsythias. Laissez vos boutures en place pendant une année pour qu'elles se fortifient. Vous les repiquerez l'automne suivant à leur place définitive ou dans un coin pépinière si vous craignez pour les jeunes plants qui font le délice des chevreuils et des lapins en hiver.






Recette du Douaire Tiré à Mélasse de la Ste Catherine.

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Le Douaire...

lundi 2 mai 2011

2011 : DANGER sécheresse... premier Etat des lieux.


Par notre référent MÉTÉO Jean Claude D. ^_^



Un hiver très froid suivi d’un été caniculaire, et si ce phénomène était un échantillon de ce qui nous attend pour les prochaines décennies.

Nos habitudes, nos plantations, doivent en tenir compte.


Le spectre de la sécheresse de 1976 est déjà évoqué par les spécialistes


2011, le spectre de la sécheresse se confirme.


Nous vivons le 3ème début d'année le plus chaud en Lorraine depuis 1946 et les spécialistes tout comme les agriculteurs évoquent déjà les sécheresses de 1976 et 2006 et s'inquiètent pour les prochains mois.

Le déficit de pluie du début d'année (2 fois moins de pluie que lors d'une année normale) associé à une douceur extrêmement précoce n'impose toutefois pas encore en Lorraine de restriction dans la consommation d'eau.

Pascal Duchêne, adjoint délégué du bassin Rhin-Meuse, évoque une baisse du niveau des nappes phréatiques mais ne peut parler encore de sécheresse.


La Lorraine et la Champagne Ardenne parmi les premières régions françaises touchées par la sécheresse. Il n'est tombé qu'un tiers des précipitations habituellement enregistrées pour un mois de mars sur la bassin Rhin - Meuse.
Une situation qui reste préoccupante.
Au plan national, la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko Morizet annonce la création d'un comité spécial sécheresse qui se réunira toutes les 6 semaines à partir de la mi mai. 


Et vous, que feriez vous face au risque de sécheresse ?

alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements, 86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements
Ifop a tout récemment réalisé un sondage pour Alouette FM sur le thème suivant : « Les Français face au risque de sécheresse ».
La sécheresse de 2011 pourrait être catastrophique et pire que
1976, nos habitudes de consommation d'eau ayant explosée.

L’étude a porté, du 19 au 21 Avril, sur un échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Selon le sondage, alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements,  86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements.

"alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements, 86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements "

A la question : Si les pouvoirs publics annoncent qu’il y a des risques de sécheresse dans votre région pour les prochains mois ou semaines, avez-vous l’intention de changer vos habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire votre consommation d’eau ?
86% de l’ensemble des sondés répondent par la positive contre 14% de réfractaires. L’intensité de cette prise de conscience est plus forte chez les 65 ans et plus (49 % prêts à changer de manière importante contre 31 % parmi les 25/34 ans), dans le Grand Ouest, déjà concerné dans certains endroits par la pénurie d’eau (48 % contre 41 % en Ile de France et 42 % dans les autres régions françaises) mais aussi, et assez logiquement, parmi les sympathisants écologistes (55 %), selon les résultats.
Depuis janvier, les pluies sont globalement déficitaires en France, avec toutefois quelques nuances régionales : l’arc méditerranéen qui a connu des pluies abondantes en mars échappe ainsi à cette situation de sécheresse.
Le 18 avril 2011, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé qu'au 1er avril « environ 58% des [nappes phréatiques] affichent un niveau inférieur à la normale ». Une situation hétérogène d'une région à l'autre. Le lendemain, Météo France confirmait que la France connaît actuellement une sécheresse météorologique marquée sur une grande partie du territoire.

Les agriculteurs sont eux aussi inquiets à un moment où la végétation est en pleine croissance et que le besoin de reconstituer des réserves de fourrages est vital pour certains éleveurs fortement pénalisés cette année par la flambée des prix des céréales. La crainte d'une sécheresse intervient dans un contexte mondial déjà affecté en 2010 par des incidents climatiques, en particulier en Russie, où la sécheresse a été historique mais aussi en Australie, où les inondations ont fortement dégradé la qualité de la récolte.
«  Le financement des retenues de substitution par les agences de l’eau est contre-productif, car l’objectif premier est l’atteinte du « bon état des eaux », aussi bien en qualité qu’en quantité.  Or ces réservoirs d’eau pérennisent justement les cultures les plus gourmandes en eau et la monoculture, qui ne peut se passer de nitrates et de pesticides, alors même qu’il faudrait encourager à cultiver des espèces moins gourmandes en eau », explique Bernard Rousseau, ancien président et responsable des politiques de l’eau à FNE.
De son côté, Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE, note : « Nous demandons l’arrêt du développement des retenues de substitution et de leur subventionnement public, le respect des volumes prélevables et un plan ambitieux de développement de filières agricoles alternatives nécessitant peu d’intrants, à commencer par un financement de l’agriculture de Haute Valeur Environnementale. »


Les spéculations de la bourse sur les céréales, la viande,
feraient exploser les prix avec la sécheresse.



Le Douaire...